Question-réponse
Vérifié le 16 avril 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Face à une association qui exerce ou semble exercer une emprise mentale portant atteinte à l'équilibre moral, sanitaire, financier et familial de la victime, différentes actions peuvent être engagées.
Tout replier
Tout déplier
Face à une association qui vous semble présenter une dérive sectaire, vous pouvez :
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Service en ligne Interroger la Miviludes
Accéder au service en ligne
Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes)
Vous souhaitez informer la Miviludes de l'existence ou d'un risque de dérive sectaire afin qu'une aide vous soit apportée ou pour être orienté dans vos démarches :
Service en ligne Informer la Miviludes de l'existence ou d'un risque de dérive sectaire
En région, vous pouvez également contacter :
Ces différents interlocuteurs peuvent vous apporter de l'aide et des informations.
Les courriers aux correspondants locaux de la Miviludes au sein des administrations régionales ou départementales et aux professionnels sont à adresser à M. ou Mme le correspondant Dérives sectaires du service ou de l'organisme concerné.
Les services départementaux de l'aide sociale à l'enfance (Ase) sont chargés du recueil et du traitement des informations préoccupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent de l'être.
Après évaluation de la situation signalée, le service de l'Ase saisit le procureur de la République :
Les adultes et les mineurs confrontés ou préoccupés par une situation de risque et de danger peuvent effectuer un signalement au service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger, communément appelé Allô Enfance Maltraitée. Les informations préoccupantes sont transmises au service du département concerné.
Informations, par une équipe de professionnels et d'administratifs, aux mineurs, aux familles et à toute personne confrontée à un risque de mise en danger d'enfant imminent ou non ou à une mise en danger avérée
Par téléphone
119 (appel gratuit)
24h/24 et 7jours/7
Par messagerie
Accès au formulaire en ligne permettant de poser par courriel une question d'ordre général aux services du 119.
Attention : ce formulaire ne permet pas de signaler un cas d'enfant en danger, mais de demander des informations et de renseigner, notamment les enfants. Pour signaler un cas de maltraitance, il convient de composer le 119.
Le juge des enfants peut être saisi :
lorsque la santé, la sécurité ou la moralité d'un mineur sont en danger,
ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises.
Le juge peut être saisi par :
Si vous êtes confronté à l'engagement radical violent d'un proche, vous pouvez contacter le Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation.
Écoute, informe et conseille les familles souhaitant signaler une situation de radicalisation.
0 800 005 696
Service et appels gratuits
Du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h.
Service en ligne Assistance aux familles et prévention de la radicalisation violente
Ministère chargé de l'intérieur
Vous pouvez :
Vous devez porter plainte contre l'association (et ses membres auteurs des infractions) afin que puisse être engagée sa responsabilité pénale comme personne morale.
Vous devez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.
La réception de la plainte ne peut pas vous être refusée.
La plainte est ensuite transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.
Vous devez écrire directement au procureur de la République. Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal de grande instance du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
La lettre doit préciser les éléments suivants :
Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, mais ce n'est pas obligatoire.
Vous pouvez envoyer aussi une lettre simple. Dans tous les cas, un récépissé vous sera remis dès que le procureur aura enregistré votre plainte.
Code pénal : articles 223-15-2 à 223-15-4
Abus frauduleux de l'état d'ignorance ou de faiblesse
Loi n°2001-504 du 12 juin 2001 tendant à renforcer la prévention et la répression des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales
Circulaire de politique pénale du 19 septembre 2011 relative à la vigilance et la lutte contre les dérives sectaires (pdf - 165.2 KB)
Interroger la Miviludes
Téléservice
Informer la Miviludes de l'existence ou d'un risque de dérive sectaire
Assistance aux familles et prévention de la radicalisation violente
Pré-plainte en ligne
Les dérives sectaires au regard du droit privé
Les dérives sectaires au regard du droit administratif
Indices facilitant la caractérisation d'un risque de dérive sectaire
Les stratégies internationales des mouvements sectaires
La protection des mineurs contre les dérives sectaires
Dispositif de lutte contre les filières djihadistes
JEUX DE SOCIÉTÉ
FÊTE DE L ÉTÉ
CONCOURS DE PÉTANQUE
La cérémonie aura lieu le jeudi 8 mai 2025 10h15 : Rendez-vous au Monument aux Morts devant l’église à…