Question-réponse
Vérifié le 24/04/2018 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Oui. L'inaptitude du salarié (qu'elle soit d'origine professionnelle ou non) constitue un motif permettant de rompre un <a href="https://www.chaufour-notre-dame.fr/vie-pratique/demarches-en-ligne/?xml=R2454">CDD</a> de manière anticipée.
Dès lors que l'inaptitude est reconnue, l'employeur doit respecter la procédure d'obligation de reclassement du salarié.
Si, au bout d'1 mois à partir de la date de l'examen médical constatant l'inaptitude, le salarié n'est pas reclassé, l'employeur peut rompre le CDD. À défaut, l'employeur doit de nouveau verser le salaire correspondant à l'emploi occupé par le salarié avant la suspension de son contrat de travail.
Lorsque le CDD est rompu, le salarié a droit à une indemnité de rupture, dont le montant est au moins égal :
En cas d'ancienneté inférieure à 1 an, le montant de l'indemnité est calculé au <span class="expression">prorata</span> de la durée d'emploi.
<a href="https://www.chaufour-notre-dame.fr/vie-pratique/demarches-en-ligne/?xml=F803">L'indemnité de précarité</a> est due au salarié.
Code du travail : articles L1243-1 à L1243-4
Cas autorisant la rupture anticipée d'un CDD : article L1243-1
Code du travail : articles L1226-18 à L1226-22
Reclassement, versement du salaire et indemnité de rupture (inaptitude professionnelle)
Maladie professionnelle : inaptitude du salarié
Travail
Accident du travail : inaptitude du salarié
Inaptitude d'un salarié en arrêt maladie
Fin d'un contrat à durée déterminée (CDD)